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A l'occasion des 20 ans de L'Air de rien, lisez cet écho de lecture des 180 premiers numéros réalisé par l'APA :

En novembre 2003 sortait le premier numéro de cette chronique. L'occasion, aujourd'hui, de tirer le portrait de ce gros bébé de vingt ans. Grâce à l'écho-graphie de l'APA (1), une association qui collecte des textes autobiographiques (récits, correspondances, journaux intimes) que tout un chacun lui confie. Un fonds de plus de 4000 documents accessible au public aux Archives municipales d'Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon. Les textes reçus sont d'abord lus en sympathie, selon un protocole précis, par un membre d'un groupe de lecture qui en établit un compte-rendu (un écho). Ayant déposé à l'APA l'intégralité de mes chroniques, Sylviane Pierrot, du groupe de lecture de Strasbourg, les a lues et en a rédigé l'écho dont L'air de rien de ce mois vous propose de longs extraits ICI ! 

 

 

Courriers de lecteurs

Un portrait de famille captivant

Un très beau livre : la quête d'un grand-père méconnu qui devient la quête de soi-même. Une traversée intime émouvante et chaleureuse.

 

Cécile 75 (Avis des lecteurs FNAC)

 

Merci beaucoup pour votre ouvrage ! Je lui souhaite le plus grand succès.

Et, qui sait ? Peut-être que la photo de Léon laissée sur votre site vous permettra de renouer la piste ?


Marie-Odile (Paris)

 

Félicitations d'avoir mené à terme un projet aussi passionnant et courageux.


Françoise (Ronchin)

 

Lorsqu’à Aix, je t’ai acheté tes deux bouquins, je t’ai promis une réaction. Elle est enthousiaste. J’ai d’abord lu Etonnant trilobite et je me suis tellement régalée que je me suis conseillé à moi-même de ne pas lire le deuxième avant d’avoir réagi à celui-ci, de peur qu’une autre lecture n’efface l’impression laissée par la première. Evidemment, c’est que je n’ai pas fait, et c’est bien ce qui s’est passé. Pour t’écrire aujourd’hui, j’ai donc relu Etonnant trilobite, pour la troisième fois (car je fais partie de tes « e-lecteurs-rices »). Surprise : le plaisir est intact. Il faut donc considérer que ce petit recueil prendra place sur ma table de nuit sur la pile des « livres de chevet », en attendant d’être rejoint (j’espère !) par un deuxième recueil rassemblant d’autres chroniques ! Le Silence a le poids des larmes est un livre magnifique et passionnant. Extraordinaire, le récit de cette enquête minutieuse, où rien n’est laissé au hasard, et où tu mêles hypothèses, recherches, références livresques, ainsi que des pages de journal intime accompagnant ton enquête, jusqu’à faire émerger peu à peu le portrait de plus en plus net et le récit de la vie, de cette arrière-grand-mère, et de ce grand-père … J’ai été intéressée par le fonctionnement de l’Assistance Publique, dont j’ignorais tout. Par ailleurs, j’aime aussi beaucoup ton style riche, sensible et sobre à la fois. Voilà donc pour mes réactions. J’ai vu que ton site apporte des précisions sur ce livre, mais je ne veux les lire qu’après t’avoir fait parvenir ma réaction à ces deux lectures.Je te souhaite un succès toujours grandissant pour tes écrits, et je t’envoie mon très amical souvenir.

 

Evelyne (Saint Julien en Genevois)

 

PS : Je m’aperçois que je t’ai spontanément tutoyé et que je n’ai pas du tout envie de me corriger. Est-ce qu’on se tutoie à l’APA ?

 

Le cri de joie du silence ! Quel plaisir de savoir que ton grand père va revivre un peu grâce à ton livre, que sa mère va refaire le chemin de Paris la tête haute cette fois-ci. C’est vraiment une belle aventure dont tu peux être fier, et nous aussi on est fier d’y avoir un tout petit peu participé.


Daniel (Montpellier)

 

Je viens de finir ton livre. Je ne sais pas par où commencer ... Entre la finesse et l'élégance de l'écriture, la vivacité du témoignage historique, la construction littéraire de cette recherche, la mise en perspective saisissante avec Louis Aragon, la pudeur et la sensibilité d'une histoire familiale singulière ...Tant d'émotions surgissent, s'installent....Je retrouve le souffle des écrits d'Annie Ernaux, la quête d’Emmanuel Carrère dans son "roman russe" , je retrouve toutes les quêtes, toutes les histoires, mais surtout je "me" retrouve. Bravo.

Bernie (Toulouse)

 

Bravo ! Encore bravo… qui sait ce que vous auront coûté ces 3 années d'effort mais voici venu le temps de la plénitude ...je pense.


Dominique (Dordogne)

 

Cette nuit, ne pouvant dormir, je me suis levé et j’ai attaqué ton livre. j’en ai lu une petite moitié. J’écoutais ce que tu avais à dire, j’étais dans ta musique et non dans la composition, et ce que tu avais à dire était intéressant et très sincère. Bravo !


Jacques (Bras d’Asse)

 

Je ne sais plus si je t'ai dit à quel point " le silence ", pris et repris, comme un ouvrage d'aiguille ( que je ne pratique pas du tout ), du ravaudage ? , m'a tenue au chaud dans ce sens de donner la main pour se reconnaître. quel bonheur, ta ténacité, fidélité , dans une langue si douce et précise ?

 

Anne (Montpellier)

 

C’est intelligent, très bien écrit, riche pour le lecteur de descriptions qui permettent de bien sentir les différentes époques ; de plus le suspense provoqué avec ton choix de raconter au fur et à mesure des recherches et découvertes rend le récit haletant comme un polar ; chapeau pour le boulot énorme et surtout pour le résultat.


Francis (Leucate)

 

J'ai lu le livre presque d'une traite. J'ai bien aimé et le style et l'histoire. C'est une démarche de vérité et d'identité: j'en suis persuadée. Cela me renvoie à un secret de famille sur lequel je n'arrive pas à avancer. Pour ma part, je suis sûre que le corps enregistre tout.


Thérèse (Alpes de Haute Provence)

 

C'est avec regret que j'ai laissé les personnages, dont tu as su rendre la beauté de l'être, je pense à Juliette. Mais tout simplement dirais-je, tu as su raconter une vie, même si ça n'a sûrement pas été simple, celle de ton grand-père.
Ce qui me paraît TRES intéressant c'est ce que tu découvres de toi au fil de cette écriture, et en fait, il m'apparaît, à tort ou à raison, et toi seul le sais, que c'était aussi pour cela que tu avais besoin d'écrire: te trouver, te retrouver plus exactement, à travers ces histoires croisées. Car bien sûr, "pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient", je n'ai pas la phrase exacte en tête, mais c'est l'idée. Tu as fait pour toi un travail de récit de vie, en donnant du sens à ton histoire à travers cette fiction.


Monique

 

Je suis d'autant plus sensible à cette entreprise de mémoire que je me suis moi-même lancée dans l'aventure de reconstitution de l'histoire de ma mère, quelques années après sa mort, à partir des bribes que j'ai gardées d'elle, et c'est un peu de la voltige !... Vous vous êtes attaqué à la génération précédente... Chapeau ! En fait, dans tout ça, ce qui compte vraiment, c'est l'enjeu pour nous qui suivons, et on pressent qu'il est important pour vous. Merci de nous confier ainsi, à nous lecteurs, cette part de vous.


Marie-Adine (Poitiers)

 

 

Cher cousin,

C’est avec un réel plaisir que j’ai lu ton livre. Te dire que je me suis régalée (le matin dans le métro !) n’est pas un mensonge. Effectivement j’ai découvert l’histoire de Papa Marcel, qu’en fait je ne connaissais pas. Ce n’est pas en venant 15 jours par an à Noël que l’on avait vraiment pu nouer des liens. Il faut dire qu’il m’intimidait beaucoup car je le craignais, le trouvant très sévère. Je sentais également nettement dans ma tête de petite fille qu’il me préférait ma sœur et je lui en voulais également de tenir ma mère pour responsable de la disparition de mon père. Maintenant je comprends mieux certaines attitudes. Tel l’enfant battu devient un tortionnaire, celui qui a beaucoup souffert dans son enfance devient très dur avec des autres à l’âge adulte.


Colette (Montastruc)

 

J'ai lu le livre d'une traite et je retrouve bien là des éléments qui me touchent et m'intéressent. Vous avez réussi à donner corps à Marcel et à lui rendre un bel hommage. je me demande si la disparition de Jacques (bien mystérieuse et qui justifierait une autre quête !!!) n'a pas à avoir avec "l'absence " de père de Marcel. Ce qui me renvoie aux premières pages de Ferrari (Le sermon sur la chute de Rome) où il est question d'un Marcel aussi, d'une photo et d'absence. Le creux de l'absence produit bien des histoires !!! Je m'intéresse beaucoup à la psycho généalogie...


Sylvette (Le Vigan)

 

Je suis contente que ce projet ait pu aboutir, et se poursuive, désormais, autour du livre et des événements qui vont accompagner cette parution. Plein de bons vœux. Le site est très bien fait également, d'une clarté convaincante.


Anne (de l'APA (et d'ailleurs...))

 

 

Eh bien l'ami, bravo !

Je viens de commencer ton livre et je peux dire que, dès la préface, on est accroché. On a tout de suite envie d'aimer Louise et on poursuit ton enquête avec avidité. Ca se lit comme un polar !

J'apprécie ton style sobre et nous savons tous les deux comme il est difficile d'écrire avec simplicité. Cela demande beaucoup de travail !

J'apprécie aussi l'absence de jugement de valeur. Il y a beaucoup d'humanité dans ton récit, d'humanité et de tendresse pour tes personnages et, cette tendresse, tu parviens à nous la faire partager. J'écris "personnages" car, de leur vie, tu nous donnes un roman.

C'est un beau livre sur ma table de chevet et bientôt dans ma bibliothèque, le troisième de mon pote Christian qui, d'aussi loin que je me souvienne, a toujours eu envie d'écrire.

 

Pierre Willi (Bergerac)

 

Je voulais juste te dire ceci : ton  roman m'a bouleversé.
Il est aisé de s'identifier à certaines de  ces histoires qui tout en étant singulières nous renseignent sur la grande Histoire  de la société française :
ses  mœurs, la place conjugale et économique assignée à chacun et à chacune, le fonctionnement zélé de certaines institutions, les drames historiques qui la traversent.

(...)
Enfin, alors que tous les hommes présents dans ce livre sont défaillants contrairement aux femmes, c'est celui qui sera le plus "amoché" qui va s'en sortir dans une forme de résilience.
Quelle vengeance !!!! C'est magnifique ….
Pour réhabiliter  Marcel tu vas faire appel à Aragon qui devient symboliquement son porte -parole pour exprimer dans des scénarios  de vie identiques à ceux  de Marcel ( PCF -Guerre -amour de sa compagne ) ses positions et états d'âme.  Les écrits de Fortunée auront la même fonction pour Louise.
On ne peut qu'avoir le vertige en mesurant  les transformations survenues en un siècle sur  tout ce qui relève de la place de l'enfant et de ses relations parentales. 
De l'enfant illégitime en passant par  l'enfant roi et bientôt à l'enfant programmé, de la honte de la mère célibataire à l'affirmation des mères lesbiennes et des pères gay.

Merci Christian pour ces belles pages !!!!!!!!  J'ai vraiment aimé.

 

Djamila (Montpellier)

J'ai lu d'une traite avec plaisir et grand intérêt votre livre. L'association de sources aussi diverses, littéraires, historiques et archivistiques avec la construction romancée est très réussie et démarque profondément votre écriture des livres de "mémoires". Ce qui m'a beaucoup émue, c'est la "réserve" dans laquelle vous gardez le personnage de ce gran-père qui reste un mystère, c'est bien comme ça qu'il fallait qu'il apparaisse dans la mémoire humaine de son temps et d'aujourd'hui.

 

Michelle (Estoublon)